Tunis, 8 septembre 2009
SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES TUNISIENS (SNJT)
COMMUNIQUE
De nombreux policiers en civil ont établi, mardi matin, 8 septembre, un cordon de sécurité autour du siège du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), situé 14 Avenue des Etats-Unis à Tunis, et placé des barrages pour y empêcher l’accès aux artères avoisinantes.
Vers 11 heures, des agents de sécurité ont agressé Neji Bghouri, Président du Syndicat et l’ont empêché d’accéder au local. D’autres membres du bureau exécutif légitime ont été également refoulés. Nejiba Hamrouni, membre du bureau exécutif, qui était à l’intérieur du local, avant l’arrivée des policiers, a été sommée, vainement, de le quitter sous peine d’être délogée par la force.
A 14 heures 35 un huissier de justice s’est présenté au siège du syndicat pour notifier aux membres du bureau exécutif la décision de quitter immédiatement les locaux du syndicat, en exécution d’un jugement en référé prononcé, mardi matin, par le tribunal de première instance, présidé par le juge Sami Hefiane. Cette décision de justice, assortie d’une exécution immédiate, est un précédent dans la jurisprudence tunisienne. C’est une offense inexpiable pour ses auteurs et leurs commanditaires.
L’exécution du jugement a eu lieu en l’absence du président du Syndicat. Le recours à la force publique, avant même le prononcé du jugement, est injustifiable, puisque les membres du bureau exécutif du SNJT n’ont jamais eu l’intention de faire obstruction à l’exécution de la loi, en dépit de leur conviction qu’il s’agit d’une décision politique sous habillage juridique et que ce jugement anticipe l’examen du fond de cette affaire qui aura lieu le 26 octobre prochain et qui doit porter sur l’invalidation du congrès non réglementaire du 15 août dernier.
Le siège du syndicat ayant été livré, avec l’appui de la justice et de la police politique, au groupe des putschistes qui ont organisé le congrès du 15 août, les autorités publiques et privées ayant refusé de fournir au syndicat un espace pour tenir son congrès extraordinaire, le 12 septembre prochain, il est, par conséquent, impossible, matériellement, de tenir ces assises dans les délais légaux. Sans compter que les journalistes qui persistent à vouloir organiser ce congrès le 12 septembre courent un risque réel d’être agressés, peut être encore plus violemment, par la police politique.
Les procédures légales relatives à l’organisation du congrès ayant déjà été accomplies, conformément aux statuts et au règlement intérieur du Syndicat, et devant l’incapacité matérielle de tenir cette assemblée, le bureau exécutif du SNJT continuera, conformément aux dispositions de l’article 39 des statuts, à assumer pleinement ses responsabilité légales et militantes, jusqu’à la tenue du congrès extraordinaire électif. Il sera l’unique représentant légitime du syndicat.
Ce bureau est composé comme suit :
Neji Bghouri, président
Soukeina Abdessamed, Secrétaire générale
Nejiba Hamrouni, Trésorier
Mongi Khadraoui, Chargé du règlement intérieur
Zied El-Heni, chargé des relations extérieures
Le bureau exécutif du SNJT tient à souligner que ceux qui se sont approprié le siège du syndicat et leurs commanditaires ne viendront jamais à bout de l’esprit de liberté qui anime les membres de ce bureau ainsi que l’ensemble des journalistes tunisiens qui sont encore attachés à l’indépendance de leur syndicat et au droit du peuple tunisien à une information libre et pluraliste qui défend la démocratie et la modernité et rejette la soumission, l’oppression et le sous-développement.
Le bureau exécutif du SNJT restera à l’affut pour déjouer toutes les manœuvres putschistes conduites par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), et certains cercles du pouvoir en Tunisie. Ces manœuvres n’auront pas meilleur sort que celles fomentées par le passé contre l’Union Général Tunisienne du Travail (UGTT) ou contre l’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET). L’Histoire ne pardonne pas !
Vers 11 heures, des agents de sécurité ont agressé Neji Bghouri, Président du Syndicat et l’ont empêché d’accéder au local. D’autres membres du bureau exécutif légitime ont été également refoulés. Nejiba Hamrouni, membre du bureau exécutif, qui était à l’intérieur du local, avant l’arrivée des policiers, a été sommée, vainement, de le quitter sous peine d’être délogée par la force.
A 14 heures 35 un huissier de justice s’est présenté au siège du syndicat pour notifier aux membres du bureau exécutif la décision de quitter immédiatement les locaux du syndicat, en exécution d’un jugement en référé prononcé, mardi matin, par le tribunal de première instance, présidé par le juge Sami Hefiane. Cette décision de justice, assortie d’une exécution immédiate, est un précédent dans la jurisprudence tunisienne. C’est une offense inexpiable pour ses auteurs et leurs commanditaires.
L’exécution du jugement a eu lieu en l’absence du président du Syndicat. Le recours à la force publique, avant même le prononcé du jugement, est injustifiable, puisque les membres du bureau exécutif du SNJT n’ont jamais eu l’intention de faire obstruction à l’exécution de la loi, en dépit de leur conviction qu’il s’agit d’une décision politique sous habillage juridique et que ce jugement anticipe l’examen du fond de cette affaire qui aura lieu le 26 octobre prochain et qui doit porter sur l’invalidation du congrès non réglementaire du 15 août dernier.
Le siège du syndicat ayant été livré, avec l’appui de la justice et de la police politique, au groupe des putschistes qui ont organisé le congrès du 15 août, les autorités publiques et privées ayant refusé de fournir au syndicat un espace pour tenir son congrès extraordinaire, le 12 septembre prochain, il est, par conséquent, impossible, matériellement, de tenir ces assises dans les délais légaux. Sans compter que les journalistes qui persistent à vouloir organiser ce congrès le 12 septembre courent un risque réel d’être agressés, peut être encore plus violemment, par la police politique.
Les procédures légales relatives à l’organisation du congrès ayant déjà été accomplies, conformément aux statuts et au règlement intérieur du Syndicat, et devant l’incapacité matérielle de tenir cette assemblée, le bureau exécutif du SNJT continuera, conformément aux dispositions de l’article 39 des statuts, à assumer pleinement ses responsabilité légales et militantes, jusqu’à la tenue du congrès extraordinaire électif. Il sera l’unique représentant légitime du syndicat.
Ce bureau est composé comme suit :
Neji Bghouri, président
Soukeina Abdessamed, Secrétaire générale
Nejiba Hamrouni, Trésorier
Mongi Khadraoui, Chargé du règlement intérieur
Zied El-Heni, chargé des relations extérieures
Le bureau exécutif du SNJT tient à souligner que ceux qui se sont approprié le siège du syndicat et leurs commanditaires ne viendront jamais à bout de l’esprit de liberté qui anime les membres de ce bureau ainsi que l’ensemble des journalistes tunisiens qui sont encore attachés à l’indépendance de leur syndicat et au droit du peuple tunisien à une information libre et pluraliste qui défend la démocratie et la modernité et rejette la soumission, l’oppression et le sous-développement.
Le bureau exécutif du SNJT restera à l’affut pour déjouer toutes les manœuvres putschistes conduites par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), et certains cercles du pouvoir en Tunisie. Ces manœuvres n’auront pas meilleur sort que celles fomentées par le passé contre l’Union Général Tunisienne du Travail (UGTT) ou contre l’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET). L’Histoire ne pardonne pas !
Vivent les luttes des journalistes tunisiens
Vive le Syndicat National des Journalistes, libre, indépendant et militant
Pour le bureau exécutif,
Le président,
Neji BGHOURI
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