En Tunisie, les travailleurs et chômeurs qui avaient pris part aux manifestations de Gafsa, en juillet 2008, demeurent sous les verrous, en dépit du soutien international aux efforts menés par la centrale syndicale nationale UGTT en vue de leur libération. A cette occasion, la couverture médiatique des manifestations avait été interdite et un journaliste arrêté pour avoir publié des images des manifestations a été condamné à 6 années d’emprisonnement. D’autre part, les autorités tunisiennes ont soutenu la tenue, le 15 août, d’un « Congrès extraordinaire » de journalistes pro-gouvernement, qui a tenté de destituer l’ensemble de la direction du syndicat national des journalistes SNJT élus en janvier 2008. Le gouvernement a lancé sa campagne pour déstabiliser le syndicat en réaction à un rapport du SNJT qui critiquait la manque de liberté de presse dans le pays.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.